Loi Lagarde et loi Hamon ont posé et renforcé les bases d’une liberté de changement d’un organisme d’assurance emprunteur en cours de contrat. Rien n’y fit, le monopole des banques y reste prégnant. Les débats sur l’article 29 bis B du projet de Loi dite « Sapin 2 » (relative à la transparence, à la lutte contre la corruption et à la modernisation de la vie économique) va plus loin dans ce sens. Macif a décidé de soutenir cette transparence et libre-choix. Car pour elle, « la substitution annuelle de l’assurance Emprunteur est la seule mesure qui garantisse aux assurés la possibilité de préserver leur pouvoir d’achat et l’adaptation des garanties à leur situation en cours de prêt immobilier. »
Pour l’assureur niortais, « la notion de souplesse dans le cadre de l’assurance de prêt demeure essentielle pour permettre aux assurés d’adapter leurs garanties lorsque leurs besoins évoluent. »
Pour le porteur de risques, il ne peut y avoir de droit à l’oubli sans droit de substitution à tout moment de contrats d’assurance Emprunteur. En effet, la période de recul nécessaire pour que ces personnes n’aient plus à déclarer leurs antécédents de santé est le plus souvent atteinte en cours de prêt, alors que ce n’était pas le cas au moment de la souscription de leur crédit.
En fait, l’assureur entend donner
aux assurés » le pouvoir d’accéder au crédit et d’optimiser leur pouvoir d’achat grâce à des économies pouvant aller jusqu’à 50 % sur le coût de l’assurance et de sécuriser leur protection dans le cadre d’un prêt immobilier. En outre, elle permet aux assurés titulaires du contrat Garantie Emprunteur de la Macif de bénéficier d’une assistance « Aide au Retour à l’Emploi » pour soutenir les emprunteurs confrontés à ce moment de vie difficile. »