Le gouvernement français s’engage en faveur de l’assurance contre les menaces cyber. Présenté en conseil des Ministres le 16 mars dernier, le projet de loi d’orientation et de programmation du ministère de l’Intérieur (LOPMI) compte treize mesures visant à encadrer la transition numérique des forces de l’ordre et à structurer la stratégie de l’Etat dans la lutte contre les cyberattaques. Dans ce contexte, FM Global publie son indice de résilience 2022 en la matière. Où l’on apprend que la France obtient un score de 97,6 /100.
L’Etat s’engage sur le terrain de la cybersécurité à travers L’OPMI. Cependant, Les entreprises se doivent de donner des gages et mettre à niveau leur sécurité informatique pour obtenir des couvertures ; toutefois, cette prise de conscience semble difficile à opérer.
Bon nombre d’entreprises sont en effet encore très peu couvertes pour faire face aux offensives des hackers. Les statistiques manquent, mais à peine 8 % des ETI et moins de 1 % des PME disposaient d’une assurance cyber en 2020, d’après les estimations de l’Association pour le management des risques et des assurances de l’Entreprise (AMRAE).
« L’indice de résilience 2022 de FM Global que nous venons de publier indique que la France tire son épingle du jeu sur les 130 analysés s’agissant du risque cyber », explique Loïc le Dréau, directeur des Opérations de Paris, chez FM Global. « Avec un score de 97,6/100 qui n’a cessé d’augmenter depuis cinq ans, notre pays montre qu’il s’engage clairement en matière de cybersécurité, en prenant de manière proactive des mesures juridiques, techniques et organisationnelles, et en participant au développement de capacités de coopération. Toutefois les efforts doivent être poursuivis ; la pérennité du télétravail post-covid rend plus vulnérables les entreprises, quelle que soit leur taille, aux cyberattaques. Et surtout, cette menace doit être particulièrement observée en raison de la guerre en Ukraine et des d’incertitudes géopolitiques qui en découlent, qui font craindre une recrudescence des risques ».