Selon une étude de Precepta (groupe Xerfi), l’économie de la e-santé en France devrait franchir le cap des plus de 3,5 Mds € à l’horizon 2020.
Intitulé “L’e-santé au chevet du système de santé français”, ce rapport a été publié en octobre dernier. Et évalue à 2,7 milliards d’euros, le marché actuel de l’e-santé. Comment se répartit ce volume ? La plus grande part est issue du segment des systèmes d’information de santé (2,36 milliards d’euros, en prenant en compte les services prestations parmi lesquelles le traitement des données de santé et autre l’hébergement). Quant à la télésanté, elle représente 200 millions d’euros là où la télémédecine pèse 140 millions d’euros.
Cette enquête de Precepta imagine également deux scénarios. La version optimiste table sur une progression de 7 % par an pour atteindre 4,02 milliards d’euros en 2020. La version pessimiste mise sur une flambée de 4 % par an et le marché devrait atteindre 3,46 milliards d’euros en 2020.
Selon la filiale du groupe Xerfi, ce marché peut compter sur de nombreux points forts. Enfin, cette enquête estime que l’e-santé a les moyens de répondre “aux trois grands défis d’un modèle à bout de souffle” à savoir celui de la
qualité des soins, à « travers notamment une optimisation du temps médical et l’organisation de l’offre autour du patient ou de la personne âgée selon une logique de parcours” ; celui de la santé publique
“grâce au Big data santé sur lequel pourraient s’appuyer des politiques de prévention efficaces, et à l’émergence des objets connectés santé et de pratiques de ‘quantified-self’ ” ; et, enfin au
défi de la gestion des comptes de l’assurance maladie “et la nécessité de réaliser des économies substantielles grâce à des gains d’efficience multiples”.