Il ne s’agit pas de jouer à se faire peur. Toute entreprise qui se respecte devrait imaginer et explorer les risques auxquels elle s’expose. Dans l’entreprise, c’est le rôle du risk manager qui a vu la couverture fonctionnelle de ses risques s’élargir sans cesse ces dernières années au point de mettre entre ses mains tout le destin de l’entreprise.
Cela devient d’autant plus vrai que le cyberisque relève de ses attributions au moment où cet aléa devient plus menaçant et généralisé. Au point même que les plus catastrophistes parlent de l’idée d’une attaque généralisée d’Internet. Imaginez un monde sans la lumière. Ainsi serait notre vie sans le Net car il a été hors état de fonctionner !
Dans ses scénarios les plus fous, l’Afnic a imaginé une telle possibilité. Et explore les solutions plausibles. Il n’est pas imaginable de recourir à une assurance. Reste la possibilité d’un Plan de reprise d’activité (PRA). Mais faut-il le rappeler, ces structures sont tributaires du Web.
En fait, un tel accident ou forfait relèverait presque du crime contre l’humanité et mettrait tout le monde hors d’état de fonctionner. Bien sûr, on prendrait une pause en matière d’overdose de courriel mais le monde serait bien Gêné et les activités arrêtées.