Parallèlement aux débats relatifs aux clauses de désignation devenues de recommandation, l’ANI commence à enregistrer des projets et solutions de bascule de l’’assurance individuelle vers le particulier. CSC s’apprête ainsi à dévoiler son offre de gestion de contrats ANI en mode SaaS (Software As A Service). D’autres devraient suivre.
L’éditeur de GraphTalk AIA et longtemps l’un des principaux acteurs du BPO en France à travers une activité vendue à Accenture Insurance Solutions (AIS), vient d’annoncer le déploiement d’une offre en mode service (SaaS). L’objectif est d’accompagner les assureurs qui le souhaitent dans la prise en compte rapide de la gestion de cette activité sans se lancer dans une démarche d’investissement logiciel source de risques. Le choix de cette solution en mode service devrait permettre à l’utilisateur d’être rapidement opérationnel sur un terrain où la réactivité est de mise.
Pour séduire le marché, l’éditeur compte sur sa notoriété acquise à travers de multiples références et son expertise technique. Car sa plate-forme est exploitée sur le terrain par plus d’un assureur, en mode On Premice. La nouveauté est l’ouverture sur le Cloud Computing, sorte d’externalisation à laquelle bon nombre d’assureurs restent, toutefois, réfractaires. Au vu des enjeux, cette solution peut pourtant paraître essentielle car elle permet aux porteurs de risques de démarrer sans consentir de charges logicielles incompressibles.
Cette plate-forme conçue pour lancer rapidement de nouveaux produits propose différentes fonctionnalités : gestion des contrats, prestations, éditions, reporting et webservices, etc. D’autre part, selon l’éditeur, elle est optimisée pour répondre aux attentes de la gestion du collectif santé et, bien entendu, propose une facturation à l’usage.
Du reste, elle se positionne clairement comme concurrente des prestataires de services d’externalisation de processus métiers. Car beaucoup parmi ces derniers entendent capitaliser sur l’ANI pour avancer leurs offres de service externalisées. Toutefois, faut-il le souligner, si CSC peut les concurrencer sur le recours au logiciel, il leur reste les compétences métiers qu’ils apportent au marché dans la gestion proprement dite de contrats collectifs.
Emmanuel Mayega
