Selon l’assureur-crédit français, ce pays classé au troisième rang du content sud-américain occupe désormais la pôle-position des PPICS, ensemble de cinq contrées qui regroupe également le Pérou, l’Indonésie, les Philippines et le Sri Lanka.
Pour la Coface, les PPICS sont portés par un fort potentiel de développement doublé d’un environnement des affaires serein (A4 ou B). L’étude qu’elle a conduite tient compte du potentiel de croissance (supérieur à 4 %) du pays, son profil économique (diversification de l’industrie), son potentiel à résister aux chocs de croissance et ses capacités de financement, qui doivent être suffisantes pour soutenir la croissance sans risques de bulle de crédit.
Depuis une dizaine d’année, « la Colombie bénéficie de fondamentaux solides. Ce pays est pleinement entré dans la catégorie des nouveaux émergents. Il affiche, selon Proexport Colombia, organisation sous tutelle du Ministère colombien du Commerce, de l’Industrie et du Tourisme, chargée de la promotion des exportations non traditionnelles de la Colombie, « une croissance potentielle de 4,8 %. Ses IDE (investissements directes à l’étranger) ont été multipliés par cinq pour atteindre, en 2013, leur plus haut niveau avec 17 milliards. Quant à l’inflation, elle est contenue entre 2 et 4 %, respectant ainsi le plan de marché fixé par le gouvernement. »
D’autre part, Proexport Colombia, organisation sous tutelle du Ministère colombien du Commerce, de l’Industrie et du Tourisme, chargée de la promotion des exportations non traditionnelles de la Colombie rappelle que les institutions de la Colombie « sont stables, ses ressources humaines d’excellent niveau et ses ressources naturelles sont abondantes. Le pays a retrouvé en mars 2011 le grade d’investissement. En 2013, la Colombie a été invitée à devenir membre de l’OCDE. »
