L’offre Carte Blanche–Prysme, qui faisait l’objet de procédures initiées par la filiale du groupe Krys, vient de gagner.
Le Tribunal de commerce de Paris vient mettre un terme à toute une série de procédures initiées par la CDO, filiale du groupe Krys, à l’encontre de Carte Blanche. Ces procédures font suite au lancement, en septembre 2015, de l’offre sans reste à charge, « Carte Blanche – Prysme ».
En fait, 15 jours après l’ouverture du référencement Carte Blanche, la CDO avait dénoncé le caractère prétendument illégal de l’offre « Carte Blanche – Prysme », dans la presse spécialisée et auprès de ses adhérents ; de même elle invitait ces derniers à bouder l’appel à candidatures de Carte Blanche. Et avait porté l’affaire devant le Tribunal de commerce ainsi que l’Autorité de la concurrence pour dénoncer les deux nouveaux dispositifs prévus par le réseau Carte Blanche, l’offre « Carte Blanche – Prysme » et le référencement Premium, les qualifiant tour à tour de « pratiques anticoncurrentielles et des pratiques restrictives de concurrence » susceptibles de porter préjudice à l’ensemble des acteurs du secteur de l’optique, opticiens, verriers, et surtout, elle-même.
Après la DGCCRF, puis de l’Autorité de la concurrence, le Tribunal de commerce a rejeté en tous points les demandes de la CDO, et des deux opticiens FL2 et Opti’bambins. Il estime que « l’offre Carte Blanche – Prysme n’est ni restrictive, ni anticoncurrentielle, elle ne conduit pas à l’éviction de certains verriers pas plus qu’elle n’impose aux opticiens adhérents à son réseau d’obligations déséquilibrées. « L’activité commerciale » reprochée à Carte Blanche n’est pas interdite, et ce d’autant plus si elle conduit à favoriser une meilleure maîtrise de dépenses afférentes aux appareillages d’optique au profit des assurés. »