L’Association Nationale des Industries Alimentaires (ANIA) et son partenaire courtier présentent leur baromètre 2015 de la perception des risques par les dirigeants d’entreprises agroalimentaires. Objectif : les accompagner dans une démarche structurée d’identification et de gestion des risques.
Cette étude a été réalisée avec le soutien du quotidien Les Marchés. Les réponses formulées par les dirigeants ont permis de dresser des tendances sur la perception des risques propres au secteur agroalimentaire, leurs pratiques en termes de gestion des risques, et les principaux sujets sur lesquels les industriels ressentent le besoin d’être accompagnés.
Selon Jean-Philippe Girard, président de l’ANIA, « cette édition 2015 montre tout d’abord l’importance que les dirigeants agroalimentaires accordent aux consommateurs et aux salariés. Je ne suis pas surpris de voir que les risques sanitaires et ceux liés à la santé et la sécurité des salariés se placent en tête des préoccupations des dirigeants. C’est une bonne chose de voir que dans notre secteur l’humain se situe au cœur de nos actions et préoccupations. »
Premier enseignement, la sécurité des personnes et des aliments prime. Ainsi, 62 % des entreprises agroalimentaires classent le risque sanitaire dans le top 3 de leurs préoccupations. Ensuite, arrivent les risques liés à la sécurité et à la santé des salariés (47 %) puis les risques financiers et administratifs (42 %).
Les risques sanitaires sont également ceux qui sont les mieux maîtrisés pour 89 % du panel. Les principaux risques semblent maîtrisés par les dirigeants agroalimentaires. Après les aléas sanitaires, viennent ensuite les risques environnementaux (75 %), les risques financiers et administratifs (73 %), les risques industriels et Supply chain (72 %), les risques liés aux rapports sociaux dans l’entreprise (69 %) puis les risques liés à la sécurité et à la santé des salariés (68 %). En revanche, Selon cette enquête, quelques incertitudes demeurent sur les risques liés à l’export (51 %), les risques liés à la fraude et la malveillance (58 %) et ceux relatifs à la réputation (64 %).
Quid de la stratégie de gestion des risques ? Parmi les entreprises qui n’ont pas réalisé d’audit des risques, 68 % envisagent de le faire prochainement.