Inhabituel. Le courtier annonce, dans un communiqué de presse, ne pas répondre à l’appel d’offres de renouvellement du contrat d’assurance dommage de son partenaire de longue date.
Ayant été invité par l’opérateur historique à faire valoir son offre contre celles de ses concurrents dans le cadre de la sélection de l’intermédiaire chargé de concevoir, de placer et de gérer les programmes d’assurance, le courtier a décliné cette proposition.
Intermédiaire actuel de ces programmes, AON « a mené une étude approfondie du volume et de la qualité des ressources mobilisées. Il s’avère que les conditions de rémunération qui devraient s’appliquer à l’issue de ce processus d’appel d’offres ne permettraient pas à Aon France de remplir sa mission dans des conditions économiques acceptables », déclare le communiqué de presse du courtier. Celui-ci ajoute : « ne souhaitant pas dégrader la qualité des prestations rendues au Groupe Orange, [nous mettons] ainsi fin à un partenariat entamé il y a maintenant plus de quinze ans et [tenons] à saluer le professionnalisme des équipes de la direction des assurances groupe Orange. »
Comment peut-on expliquer un tel désistement suivi d’un communiqué de presse. Les porteurs de risque ont habitué la presse de ne pas commenter les dénonciations de contrats. Les dés étaient-ils pipés ? Pour l’heure, difficile d’en savoir davantage.