A l’heure où les assurances et les banques multiplient partenariats et incubations de start-up, une enquête de l’Institut Think présentée dans le cadre du lancement du 1er Salon des Entrepreneurs de Marseille Provence, montre que 15 % des Français aimeraient créer leur jeune pousse.
Selon les personnes interrogées, les start-up sont généralement de jeunes entreprises synonymes de croissance, de technologies et d’innovation. Sur ce dernier point, leur capacité reste le premier atout selon le panel retenu (56 %) ; ils y associent également des valeurs entrepreneuriales (46 %) et de création d’emplois (33 %).
Quid des jeunes pousses les mieux cotées de ces dix dernières années ? BlaBlaCar, spécialiste du covoiturage et partenaire d’AXA France est de loin la start-up la plus exemplaire. Comme elle, ses alter ego, suscitent l’espoir et peuvent contribuer à sauver l’économie française, selon 52 % des personnes interrogées.
Par ailleurs, dans un contexte de montée en puissance de la finance collaborative, 28 % seraient prêts à investir dans une ou plusieurs start-ups. Ce qui représente un potentiel de 14 millions de personnes. Globalement 8 millions de Français (1/6) seraient prêts à lancer leur start-up. Cette ambition est plutôt incarnée par les hommes de moins de 35 ans, cadres : ils sont plus prompts à lancer une jeune pousse que l’ensemble des Français. Et l’envie de start-up est bien plus importante au sein des TPE/PME (72 %) et auprès des actifs du privé. 2,5 millions* de Français envisagent de lancer une start up dans les 2 ans. Quant à la question « les pouvoirs publics font-ils assez pour aider la création et le développement de nos start-ups … ? » A l’échelle nationale, 22 % répondent par l’affirmative, 26 % au niveau régional et 27 % au stade local. Quid du top 5 des villes où il fait bon entreprendre ? Lyon arrive en pôle-position, suivi de Paris, Bordeaux, Toulouse et Nantes.
* Estimation de la population française : 51 millions de Français âgés de 18 ans et plus (base chiffres Insee janvier 2014).