L’an dernier, la palme de la maturité digitale au sein du club très fermé du Cac 40 revenait à Schneider Electric. 2015 consacre un acteur de l’assurance, en l’occurrence le groupe AXA.
Henri de Castries ne cesse de le marteler en substance : l’entreprise du 21eme siècle sera digitale ou ne sera pas. Joignant le geste à la parole, le groupe est sur tous les fronts digitaux. Des efforts qui lui valent d’être considéré comme digitalement le plus mature des acteurs du Cac 40, en 2015.
Longtemps regardés comme les cancres de l’informatisation, les assureurs seraient-ils en passe de prendre leur revanche sur les autres secteurs d’activité ? Depuis quelques années, l’assureur mondial, reconnu également comme marque d’assurance la plus puissance au monde, multiplie des initiatives digitales. Au point parfois d’en faire trop, au goût de certains.
Quoi qu’il en soit, le groupe se positionne désormais loin devant les banques et, avec elles, leurs filiales bancassureurs, qui ont souvent su prendre de court les assureurs dans la modernisation de leurs outils informatiques et l’innovation. Un exemple, BNP Paribas a reçu le troisième Prix de ce classement, à deux longueurs AXA.
Plus généralement, cette distinction opérée par notre confrère Les Echos Business en partenariat avec Gilles Babinet, digital champion de la France auprès de la Commission Européenne, avec Equancy, EMC², Médiamétrie et Google for Work, montre désormais que le digital démocratise l’accès à la modernisation. Il n’est pas dit que les premiers de l’informatique traditionnelle gardent leur rang dans le monde du digital. La course reste ouverte. C’est dans ce contexte qu’Allianz France généralise son offre Allianz Conduite connectée.