La voix de cette association semble une nouvelle fois entendue. Il y a quinze jours, elle dénonçait dans une tribune, « Dissonance à Bercy », un projet d’ordonnance d’application du volet épargne retraite de la loi PACTE qui ne répondait pas aux enjeux.
Plan d’épargne retraite populaire (Perp) ou contrat retraite Madelin en matière de transmission. L’Afer se félicite de cette évolution qui revient à traiter plus favorablement le dispositif en cas de décès prématuré.
Cette décision est de nature à favoriser le succès du nouveau produit issu de la loi PACTE, le Plan Epargne Retraite, dans un esprit de concurrence saine et loyale entre tous les intermédiaires. L’Afer est prête et apportera sa contribution.
Selon a déclaré Gérard Bekerman, le président de l’Afer, « le ministre Bruno Le Maire vient de prendre la bonne décision. Il respecte ainsi les 20 millions d’épargnants susceptibles d’être concernés. » Et de préciser que « penser aux assureurs, aux banquiers, aux gérants d’actifs, c’est sans doute bien. Penser aux assurés, c’est encore mieux. »
L’association d’épargnants entend maintenant obtenir satisfaction sur une nouvelle revendication :
l’âge butoir de 70 ans, fixé il y a bientôt 30 ans, doit également être actualisé pour tenir compte de l’allongement de l’espérance de vie. Aller jusqu’à 75 ans pour le régime exonéré est une contrepartie naturelle. Son coût fiscal, estime Gérard Bekerman est infime car « la confiance légitime des citoyens n’a pas de prix pour assurer le plein succès de la loi PACTE et de la nécessaire réforme des retraites à venir. »