Ça y est ! tout le monde est au courant du risque et de ses conséquences, même à l’échelle d’un pays avec des conséquences planétaires ! nous imposer un Donald, fût-il aussi drôle que la version Disney, n’est pas rassurant. Le limogeage du chef du FBI n’a pas encore été consommé chez l’oncle SAM qu’un autre événement du même parfum embaume le monde entier : une cyber-attaque planétaire avec pour logiciel malveillant une ancienne version de Windows qui aurait fait plus de 200 000 victimes à ce jour, y compris les entreprises pour un aléa dit bien connu ! Les porteurs de risques auront bientôt du mal à proposer des garanties tant le risque évolue vers un caractère systémique si l’on tient compte de l’ampleur de la menace : planétaire.
Il faut faire quelque chose pour protéger le monde d’une cyber-attaque qui nous placerait un sosie aux manettes du pouvoir. Vous me direz c’est déjà fait ! mais moi je reste dubitatif, pour une seule raison, faudrait quand même être têtu et irresponsable pour ne pas regarder la vérité en face et protéger son patrimoine. Mais tout porte à croire que c’est devenu le lot de certains dirigeants actuels sinon comment expliquer que malgré toutes les communications et les offres de cyber-sécurité, on puisse baigner dans un tel univers de risque larvé ? Hallucinant.
Et ça, on en est qu’à l’aube d’une telle ère de risque généralisé. Avec en toile de fond la montée en puissance d’une nouvelle donne monétaire : la confirmation de la Bitcoin comme valeur-refuge pour le terrorisme. Car l’unité de mesure utilisée pour obtenir les rançons n’est rien d’autre que la bitcoin. Ce qui, en passant, sape le formidable crédit que la Blockchain, architecture qui porte cette valeur commençait à se forger à travers des projets sécurisés, surtout dans la banque et l’assurance. Comment capitaliser sur la bitcoin sécurisée pour légitimer une transaction réputée illégale ? De quoi alimenter le débat sur le libre-cours d’une monnaie qui, malgré sa grande puissance (combien vaut-elle sur le marché ?) alimente le Dark Web ? Ce dark Web qui, arrivé en Afrique prend d’autres connotations lorsqu’elle ouvre, par exemple, la porte au commerce de faux médicaments qui mine l’avenir de ce continent ?
Bien entendu, vous lirez ceci et fermerez le journal ou plutôt la page Web, sans autre forme de procès, quoi de plus banal désormais qu’une cyber-attaque, mais, nous ne saurions chaque jour laisser la machine folle continuer sa route. Sans s’indigner au moins. Demander à Stéphane Heissel de quoi il s’agit. Dans ce monde, Emmanuel Macron, théoricien d’une nouvelle relation « nord-sud », doit ne pas pas se défausser. L’heure de l’action a sonné.
