L’enquête porte sur les ETI, PME, une de ses cibles. Et a vocation à mesurer le niveau d’intégration de la culture du risque au sein de ces structures en France.
L’étude a été conduite auprès des principaux décideurs de 363 entreprises françaises (petites et moyennes entreprises et entreprises de taille intermédiaire, de tous secteurs d’activité), au cours du quatrième trimestre 2015. Des décideurs
interrogés sur l’intégration de la gestion des risques dans leur entreprise, les mesures engagées et les difficultés rencontrées dans leur mise en œuvre.
Un des enseignements forts de cette enquête, 83 % des entreprises ont pris des mesures pour améliorer la gestion de leurs risques ; pour autant la majorité des décideurs français reconnaît l’ampleur de la tâche à accomplir ; selon eux, la culture du risque n’est pas véritablement ancrée dans leur organisation. Néanmoins, 90 % considèrent que la gestion des risques est un atout pour le développement de leur entreprise et 97 % sont capables d’identifier un aspect de leur approche de la gestion des risques nécessitant une amélioration.
En revanche, 80 % de ces structures ayant pris des mesures pour améliorer leur approche de la gestion des risques ont rencontré des difficultés. Parmi les raisons invoquées, le manque de temps et de ressources ainsi que la difficulté à répercuter les changements au sein de l’entreprise.
Autre enseignement, seules 25 % des entreprises ont réellement intégré une approche proactive de la gestion des risques. Il s’agit surtout d’entreprises de plus de 250 salariés et du secteur de la finance. Cette démarche s’avère plus difficile à mettre en œuvre par les plus petites entreprises, du fait de leur organisation.
Quid des clés de succès ? L’enquête de QBE en a isolé trois, qui favorisent la mise en place d’une stratégie de gestion efficace des risques dans l’entreprise : la sensibilisation des employés à l’importance de la gestion des risques dans l’entreprise ; le développement d’un climat de confiance qui encourage les employés à s’exprimer et à identifier les améliorations en termes de gestion des risques ; la formation des collaborateurs sur les risques dans l’entreprise.
En complément, deux autres facteurs apparaissent comme déterminants dans la mise en place d’une démarche de gestion des risques : la publication d’indicateurs clés de performance et la prise en compte du rôle critique des salariés dans l’amélioration de la gestion des risques à travers la mesure de l’intégration de la culture du risque lors des évaluations annuelles, la formation et les récompenses pour ceux qui identifient des leviers d’amélioration.
Selon Renaud de Pressigny, directeur général de QBE, « nous espérons que cette étude contribuera à une meilleure vision des problématiques de gestion des risques propres aux ETI et PME. Si la culture du risque tend à s’imposer progressivement, on constate encore de grandes différences de maturité entre les entreprises, selon leur taille, leur organisation ou leurs activités. C’est la raison pour laquelle nous avons lancé QBE Risk Profile, une offre innovante et unique qui permet aux entreprises de disposer d’une meilleure compréhension de leurs risques. »
Cette étude illustre, si besoin était, la volonté de l’assureur d’occuper une place de plus en plus grande sur le segment des TPE et PME où il propose déjà des outils dédiés au management des risques.
